SNT Newsletter N° 9 - 26 avril 2022
Bonjour à tous,
Pâques : Le retour du SPI Ouest-France BPGO
Nous attendions tous avec impatience le retour du Spi Ouest-France BPGO le Week-end de Pâques… 380 fidèles et petits nouveaux nous ont rejoint pour cette 44ème édition avec 50 bateaux de plus qu’en 2021. Vingt Séries sur cinq ronds. Un temps estival, une ambiance à terre superbe sans contraintes sanitaires trop lourdes, un village animé et très fréquenté. Sur l’eau quatre Pen Duick rutilants, pour ouvrir la grande parade le samedi. Des régates courues dans une très faible brise et d’énormes trous d’air, de forts courants et des paquets d’algues, grande marée oblige…seul regret pour certains, cette brise vraiment capricieuse dans leur coin de baie très difficile à gérer… 2 Spi Ouest France BPGO en 6 mois ça nous met sur les rotules mais quelle joie… Vive la 45ème édition à Pâques prochain.
Retrouvez ici la revue de presse jour après jour : https://evenements.ouest-france.fr/spi/medias/
Tous les Classements : https://evenements.ouest-france.fr/spi/accueil/resultats/
Les Waszp SNT, A Mar Menor au sud de l’Espagne pour l’Européen 2022.
Cette nouvelle édition de l’européen a rassemblé 45 abeilles australiennes où quatre Français avaient fait le déplacement dont deux de nos poulains. Victor Samson Le Priol, second du national 2021 à Carnac, termine 22ème après avoir dû réparer son bateau amoché à l’entrainement. Joseph Lamiot termine 31ème…Un championnat riche d’enseignements pour nos deux Juniors. Pour vous confirmer combien la souplesse est de rigueur sur un Waszp, le premier Master pointe à la 34ème place, CQFD…
Cap Martinique : Départ dimanche 1er mai à 15 h
Quarante équipages amateurs s’apprêtent à traverser l’atlantique non stop vers Fort de France. Les équipages SNT représentent le quart de la flotte, ils se sont bien préparés et peuvent espérer le podium ; en Solos P. Isoard et JP. Kelbert en double P. Carpentier/ F.Hoarher , O.Burgaud/S.Pontu, Alain Péron/JM. Chavigny, Ludovic Ménahes/D.Le Goff, Tristan de Witte/M.Dutreux, PH. Amalric et Séverine et notre Hollandais Trinitain : R Rosen Jacobsen/G Hendrickx… mais attention les Rochelais sont là, emmenés par Alexandre Ozon qui ose encore cette traversée après sa victoire dans la dernière Transquadra, « Sans cesse sur le métier… ».
Cette semaine contrôle des voiles vérifications de sécurité et « Rhum à gogo dis donc »…une semaine intense jusqu’au top départ dimanche prochain à 15 h.
Nous avons demandé à Patrice Carpentier de nous faire part de ses derniers préparatifs, c’est excellent :
« A quelques jours du départ voici en quelques lignes ce que m’inspire la première édition de la Cap Martinique. Je suis à la fois fier et ravi que La Trinité sur Mer soit pour la première fois de son histoire la ville départ d’une course transatlantique. Je ne pouvais en être absent et en fus l’un des premiers engagés. Ce faisant, je me souviens d’une conversation passionnée entre les frères Croyère, Antoine, alors président du club, craignant que la date de la course le prive de voiliers au départ des classiques trinitaines et Jérôme, lui aussi engagé de la première heure dans la CM, réfutant avec conviction les arguments de son ainé. Pour mémoire, la transat en double et en solitaire inventée par Jean-Philippe Cau et Thibaut Derville, devait avoir lieu l’an dernier mais fut repoussée d’une année en raison du Covid. Fortement contrarié, Jérôme a vendu son Figaro 2, et moi je dus me trouver un nouvel équipier. En l’occurrence, il s’agit d’un vaillant et jeune « quinqua », Frédéric Hoarer, sympathique et compétent en bien des points, pour qui cette transat est une première. Il vit en Martinique et sera ainsi le seul des marins engagés à rentrer au pays que nous devons atteindre non stop et en laissant l’île de Porto Santo (Madère) à tribord. Le parcours est similaire à celui de la Transquadra mais la course ne l’est pas. Le « zéro » étape implique une préparation spécifique et un rythme différent pour rester plein potentiel tout au long de la course. A bord de notre « petit » JPK 9.60 baptisé Planète Urgence – tous les voiliers portent les couleurs d'une association de soutien sociétal et/ou de développement durable (encore une première !) – j’ai choisi de partir avec une petite voile d’avant pour diminuer le handicap du navire et, en contrepartie, d’embarquer 5 spinnakers, inclus le Code 0 car, en principe, prévalent les vents portants sur la route des Antilles. La CM se court en temps compensé. Elle oppose des voiliers monocoques jaugés IRC mesurant 8,50 m à 12 m de long et d’un handicap supérieur à 0,977 et inferieur à 1,081. Notre handicap de 0, 979 permet d’espérer un classement correct à condition de bien gérer notre affaire. Nous comptons mettre 20 jours dans le meilleur des cas et 24 au maximum. Il faut donc posséder le ravitaillement nécessaire. Nous avons privilégié la nourriture appertisée conditionnée en sachet d’alu car c’est pratique à l’usage et plus gustatif que le lyophilisé. Nos produits ont été cuisinés et conditionnés par Lise Di Giulio (qui exerce aussi dans le restaurant familial du Quai) en son labo de la ZA Montauban. Le lourd inventaire appertisé se complète de divers autres « consommables ». Le tout est plus volumineux que je ne le pensais car Frédéric m’a confié avoir un solide appétit (il digère deux plats appertisés par jour !) alors que je suis plutôt du genre à grignoter… Nous devons embarquer une quantité minimale de 40 l d’eau par personne : ce qui correspond à 2 l d’eau par jour en incluant, le cas échéant, le jerrycan survie de 9 l. Un rationnement minimal correct auquel s’ajoutent d’autres breuvages à volonté. L’exigence de l’organisation est que l’eau embarquée soit logée dans un réservoir fixe ou dans des jerrycans plombés afin de ne pas servir à « matosser » (déplacer le poids mobile) le bateau. Une autre particularité de la course océanique concerne le matériel de sécurité dont le sacro saint principe n’est pas épargné par l’inflation. En passant derrière notre bateau situé à la place 17 au ponton Visiteurs vous noterez accrochés à la filière arrière 2 bouées couronne munies chacune d’un sifflet, d’un feu à allumage automatique et d’une ancre flottante, 1 collier de récupération doté d’une ligne en Nylon flottant de 36 m de long pour aider à hisser un équipier à bord, une perche dite IOR à déploiement manuel ou automatique et reliée à une bouée couronne et, enfin, un bout supplémentaire dit de récupération de 15 à 25 m de long… Pour avoir expérimenté une chute en haute mer par 20 nds de vent et creux formé, je retiens que ma récupération a été rendue possible grâce exclusivement à la perche IOR qui culmine à 2 m de haut et que mon sauveteur, Dominique Bleichner, avait constamment en ligne de mire, et à l’échelle de poupe pour remonter sur le bateau. Au chapitre sécurité figurent bien évidemment la ligne de vie sur le pont, les gilets munis d’un tas d’équipements qu’on doit porter en permanence, le radeau de sauvetage et le « grab bag » qui va avec, une trousse à pharmacie qui remplit désormais l’espace d’une grosse valise, plusieurs pompes d’assèchement (on en a quatre à bord !) pour un débit global de 200 l/minute (pourquoi un tel débit exigé sur nos petits bateaux ?). Le matériel électronique embarqué n’est pas en reste avec une balise satellite de localisation, une balise satellite de détresse, un appareil de communication par satellite et les balises AIS dans nos gilets… Bref, les temps ont bien changé depuis notre première Whitbread en 1973 à bord du Grand Louis d’André Viant ! Voilà ce que m’inspire comme commentaires spontanés la relecture en ce dimanche matin de la liste (3 pages quand même !) du matériel obligatoire à bord dont le contrôleur possède un exemplaire à valider lors de sa visite. Je m’en voudrais de terminer par une note « grincheuse » cet inventaire fastidieux. En fait, je suis ravi de repartir pour une énième Transat, de retrouver mes sympathiques congénères, tous amateurs (parfois très expérimentés) qui ont la même passion que moi, de partager des moments top en mer avec Frédéric, et je suis impatient de déguster les premiers Ti-Punch en terre promise. Thibaut Derville, qui excelle côté organisation et animation, nous en a déjà proposé un avant goût samedi soir sous le chapiteau de La Trinité. Qu’il en soit remercié !
Suivez la course en direct : https://cap-martinique.com/course
A la SNT les régates s’enchainent et se déchainent…
Le 17 mai, 100 Mini 6.50 prendront le départ de la Mini en Mai (Cette dernière n’a jamais été annulée durant les deux années Covid).
A l’Ascension, retour de L’ArMen Race Uship…310 milles pour ce prestigieux parcours et 130 milles pour la Nuit de L'ArMen race. De nombreuses classes sont attendues. Une semaine aux Antilles, sur un Lagoon 380, offerte par Alternative Sailing…Bienvenue à tous.
Documents et inscriptions en ligne par ici
Pan sur le Bec, un erratum s’impose : Quelques attentifs lecteurs de la nouvelle revue SNT 2022, nous ont fait remarquer que nous annoncions la Fifty Fity aux dates 2021. Nous vous confirmons que la régate se déroulera conformément au visuel en cours, le 10 septembre prochain.
Première régate 2022 pour nos jeunes coureurs Optimist
Dimanche 24 avril, nos jeunes coureurs Optimist de l'école de sport avait leur première régate de l'année 2022 à Séné. Avec peu de vent en fin de matinée, ils ont, malgré tout, réussi à faire 3 manches par groupes (Optimist Départemental et Opti Promotion) à 13h avant que le temps passe à l'orage.
Chez les Promotions, sur 17 inscrits :
- Iban Jaffres 14ème
- Lucas Dussaud 10ème
- Céleste Regaud 5ème et 1ère fille
Les Perf, sur 18 inscrits :
- Alix Le Govic 10ème
- Ulysse Regaud 9ème
Bravo à eux et merci aux parents pour leurs coups de main à terre !
Prochaine Régate à la SNT le 8 mai.