SNT Newsletter N° 23 - 13 décembre 2024
Chers tous,
L’année touche déjà à sa fin… Depuis mi novembre, nous n’avons pas eu l’opportunité de vous donner des nouvelles de votre club. Il est vrai que l’actualité nationale et internationale a su monopoliser notre attention avec les multiples inquiétudes qu’elle crée ! Si la météo retorse ne nous a pas permis de faire courir la dernière épreuve du challenge d’automne 2024, nos jeunes ont eu l’occasion de courir en RS Feva. L’hivernage s’organise pour nos 150 embarcations, les moniteurs n’ont pas le temps d’avoir froid, les travaux du port s’activent au fil des marées et progressent bon train…Et la SNT peaufine la saison 2025 et attend avec bonheur de vous revoir au long de l’année. Aussi nous vous souhaitons un très bon et joyeux Noël avant de revenir début janvier pour d’autres vœux.
Pack de Bienvenue pour les adhésions 2025
Le Comité directeur a décidé de reconduire l'offre de welcome package (Tarif spécial première adhésion). De plus, afin de convaincre de nombreux régatiers de rejoindre le rang des membres de notre belle assemblée, il a été décidé d'offrir des réductions substantielles aux adhérents lors de l'inscription de leur bateau aux courses pour lesquelles la SNT a toute indépendance comme : ArMen Race Uship, La Trinité Cowes, Challenge Kerviler, Nuit des Iles du Ponant. En conséquence, la cotisation SNT annuelle reviendra à quelques dizaines d'euros... Dans le même temps, les membres bénéficieront de nouvelles réductions chez USHIP, TBS et MUSTO (Crew Yachting) à la Trinité-sur-mer, sur tous leurs achats. Dès début janvier, vous pourrez adhérer ou réadhérer en ligne via notre site internet… Soyez les bienvenus.
Régate et Course 2025
Bruno Troublé: l’évolution de la coupe América
Dans notre précédente missive nous évoquions très sommairement le succès de la conférence de Bruno sur l’évolution de la Coupe de l’ América. Faute à notre rédacteur en chef qui n’a pas eu l’idée de vérifier ses Spam lors du bouclage du numéro…. Merci donc à Didier Greggory de donner l’éclairage qui convient à cette excellente soirée :
ORLABAY et la SNT renouvelaient une nouvelle fois le cycle de films/conférences qu’ils ont initié ensemble cet été avec d’abord l’aventure du Grand Louis dans la Whitbread 1973 et, ensuite début septembre, avec l’histoire du Vendée Globe avec Michel Desjoyeaux.
Cette troisième édition réunissait plus de 160 trinitains à la salle de la Vigie pour partager avec Bruno Troublé son immense expérience de la Coupe América.
Bruno nous avait apporté deux films ; Le premier d’entre eux retraçait l’histoire de la Cup, de 1851 où la Goélette América damait le pion à la flotte britannique autour de l’île de Wight jusqu’à la dernière édition qui vient juste de s’achever à Barcelone avec une nouvelle victoire des Néozélandais. Les fabuleuses images de ce film nous ont rappelé l’épopée des grandes Goélettes jusqu’au Class J, de toute beauté, qui rivalisaient d’abord à New-York puis dans la baie de Newport (RI) avec à la barre leurs skippers milliardaires américains et anglais en veste et cravate.
Après-guerre (1958), les 12 MJI prennent le relai des class J pour des raisons principalement économiques. De nouveaux pays se lancent dans le challenge pour reprendre la Cup aux américains. Le 12 MJI France, armé par le baron Bich, se lance dans l’aventure en 1970 et, face à l’affluence des challengers, Bruno initiera la Louis-Vitton Cup pour sélectionner celui parmi eux qui affrontera ensuite le chalenger US. Cette saga des 12MJI trouvera son apothéose en 1983 lorsque Australia skippé par John Bertrand ramène pour la première fois depuis 1851 la coupe en Australie où elle se courra en 1987 (Perth) pour finalement revenir à San Diego grâce à « Big Bad Dennis » (Denis Conner).
Après une transition en 1988 (le « miss matche » de 1988 qui verra s’affronter un maxi monocoque néozélandais contre un multicoque US), la jauge évolue vers les Class America jusqu’en 2007, et passera d’un continent à l’autre. C’est à partir de 2013 qu’apparaissent les bateaux volants que sont les AC72, AC 50 et finalement AC75, atteignant des vitesses folles. Le second film que Bruno a partagé avec nous relatait la dernière édition qui s’est terminée il y a quelques semaines à Barcelone avec une nouvelle victoire NéoZed.
Lors du débat qui a suivi ces projections, les questions ont été nombreuses qui portaient à la fois sur des sujets techniques, des anecdotes vécues par Bruno (prononcez « Trobeul » à la manière du Baron Bich) sur les challenges français et sur son rôle ensuite d’animateur de la Louis Vitton Cup durant toutes ces années. Bien sûr, la question lui a été posée de savoir ce qu’il manquait aux français pour gagner la Cup alors qu’ils ont le savoir-faire et la technique dans toutes les autres disciplines de la voile. La réponse a été claire : il manque 100 M€ et de la constance pour rivaliser !En deux mots, une soirée passionnante avec de belles images et un expert en la matière qui a su intéresser son auditoire. Cette série de film-conférences semble rencontrer son public qui regroupe amateurs et passionnés. La SNT et Orlabay entendent la poursuivre. Aussi ne manquez pas nos prochaines news-letter ou les réseaux sociaux qui annonceront les prochaines éditions.
Nos jeunes régatent en RS Feva
Nos jeunes de l’école de sport après l’Optimist découvrent la régate en équipage sur nos RS Féva. Un circuit départemental permet aux équipages de rencontrer d’autres jeunes et de découvrir de nouveaux plans d’eau.
Le dimanche 17 novembre régate de Carnac, trois équipages étaient présents. Quatre courses avec du vent faible de 3 à 12nds.
Vingt dériveurs sur le classement Médium :
- 10-Gaspard et Gabin
- 12-Camille et Enora
- 16-Zacharie et Alistair
Quinze jours plus tard, régate à Arradon. Deux équipages ont fait le déplacement. Trois courses avec aussi un vent faible et pas mal de courant. La zone de navigation était sur l’aire d'écopage du Golfe entre l’Ile d’Arz et l'Ile aux Moines.
Classement sur 16 dériveurs Médium:
- 9-Gabin et Gaspard
- 11- Camille et Enora.
Nos jeunes reprendront la mer fin février…
Hivernage pour nos 150 embarcations
Nos moniteurs s’activent pour hiverner le matériel et nos bateaux, entre autre sur notre site de Kermarquer, et nouveauté le comité directeur dans le cadre des directives RSE et une gestion raisonnable, envoie nos cinq Hobie Max chez Sirena à Guérande pour une complète rénovation. Cette solution éprouvée permet d’offrir aux stagiaires nos cinq bateaux remis à neuf en économisant l’équivalent de deux nouveaux bateaux.
Le chantier du port va bon train
Les fondations du nouveau môle Tabarly progressent comme l’agrandissement du terre-plein de la cale de mise à l’eau… Résumons en un mot : Impressionnant.
Yohann Richomme: La poursuite Infernale
En troisième position depuis l'entrée dans l'Indien, après un mois de course; Yoann, notre sociétaire nous impressionne comme ces deux devanciers. Avec une moyenne de 23 nœuds et des pointes impressionnantes arrivera-t-il à gommer les 400 milles qui le sépare de Charlie Dalin. Question technique du moment : peut-on parler de surf en dévalant les énormes vagues sur des foils? Il y a quelques jours, Yoann nous a offert cette communication qui nous laisse admiratif: https://youtu.be/tdt1wNcwBp8
A l'approche de la transversale de Hobart et avec une énorme dépression à venir il faut suivre cette course en quasi direct sur la cartographie du Vendée Globe...https://www.vendeeglobe.org/cartographie
Fabrice Amédéo : Nexans – Wewise
Actuellement 36ème de ce Vendée Globe 2024, il a la prudence comme maître-mot.
« Dans l’océan Indien, chaque décision compte. Entre dépressions en série et trajectoires soigneusement planifiées, Fabrice Amedeo privilégie la sécurité à la vitesse. Avec un bateau à préserver et une mission scientifique à mener à bien, le skipper de Nexans – Wewise poursuit son Vendée Globe sans pression liée à la performance, mais avec une détermination intacte : aller au bout, coûte que coûte, en respectant son rythme et celui de son bateau.
« Je suis vraiment entré dans le rythme du temps long propre au Vendée Globe. Je ne compte plus les jours depuis le départ, et je n’ai pas l’intention de commencer d’ici à la fin de cette aventure. Je vis chaque journée comme elle vient, et curieusement, elles passent très vite », explique Fabrice Amedeo. Parti des Sables d’Olonne depuis un mois désormais, le journaliste – skipper, qui a franchi le cap des Aiguilles dans la nuit de dimanche à lundi, évolue à présent dans l’océan Indien où les dépressions australes défilent en série, sans prévenir, et transforment les mers en véritables champs de bataille. « J’ai pris quelques précautions. Je suis parti sur une trajectoire un peu nord pour garder des conditions plus convenables, un peu comme pas mal de bateaux à dérives devant moi. D’ailleurs, beaucoup de concurrents au sud ont revu leurs plans et remontent en ce moment après avoir été malmenés », note le navigateur, bien décidé à jouer la carte de la prudence, quitte à rallonger un peu sa route. « Dans le vent fort, par souci de sécurité, j’ai tendance à sous-toiler et à ne pas avancer vite. Au final, je préfère être rapide plus nord et préserver mon bateau ». »
Nos sociétaires naviguent mais pas seulement !
Bien sûr chacun d’entre nous a des talents extra professionnels ou artistiques insoupçonnés ou peu connus. Certains d’entre nous participent à des chorales, développent des talents musicaux, confirment des qualités picturales et plus rare, fervents créateurs de poésie. Nous avons le plaisir de vous présenter la lauréate du Printemps des Poètes. Valérie Berthet a remporté ce prix prestigieux avec un merveilleux poème sur le thème de la grâce retenu cette année. Valérie a aussi gagné trente huit prix de poésie, de fables et de contes tant en France qu’au Canada. Valérie vient d’éditer ses poèmes et fables dans un très beau recueil intitulé « l’âme Vagabonde »… Une bonne idée de cadeau de Noël !